Coup de vent sur la tôle
Il était bleu layette - suite à un coup de pinceau hazardeux du Grenier du Ch'ti qui soit dit en passant a multiplié ses prix par 6 - le voici revenu dans sa couleur brute. Tout cela n'est ni très homogène (il reste par endroit des traces de badigeon et de nombreux reliquats du thermolaquage anthracite que je n'aurais peut-être pas dû faire sauter... mais je ne m'en suis aperçu qu'à la fin) ni tout-à-fait fini : après un bon lessivage à la Saint-Marc pour éliminer les résidus d'huile, on va lui administrer un coup de rustol pour stopper la rouille et peut-être une couche de vernis mat pour finir.
Vous ne me demandez pas mon secret pour ravoir la bête ? Un racloir pour faire sauteur la peinture, un ciseau à bois pour attaquer les détails et de la paille de fer fine pour paufiner, deux heures en trois morceau et l'affaire était dans le sac - alors que j'avais mis des années pour faire partir 3cm² à coup de raclette et de décapeur thermique : sufit d'avoir le bon outil !